lundi 15 octobre 2012

Menteur par Joël JACOBI et Hervé DI ROSA aux éditions Luis CASINADA

Menteur ! de Joël Jacobi illustré par Hervé Di Rosa

MENTEUR ! 
3 textes de Joël JACOBI
4 linogravures réhaussées de gouache et signées au crayon rouge de HERVE DI ROSA
Editions Luis Casinada
Montpellier, 1995

  Un coffret en plexiglas cristal réunit les trois fascicules. Le frontispice forme le premier plat coulissant en couvercle de ce coffret.
            Format : 15,5 x 15,5 cm 
            Le papier est du Dosabiki Masashi aux bords frangés. 
            92 pages non chiffrées, soit 23 folios doubles en feuilles. 
  Le tirage est de 25 exemplaires, chaque fascicule signé par l'auteur, chaque illustration signée au crayon rouge par l'artiste.


             Joël JACOBI, connu aussi pour ses chroniques taurines sur FR3, a écrit 3 textes, et Hervé DI ROSA a gravé une linogravure pour chacun. 

             L'ANE : 
Linogravure d'Hervé Di Rosa pour L'Ane de Joël Jacobi (Editions Luis Casinada)

OPPOSUM :
Linogravure d'Hervé Di Rosa pour Opposum de Joël Jacobi (Editions Luis Casinada)

 LA FAIM DU TORERO :

Linogravure d'Hervé Di Rosa pour La Faim du torero de Joël Jacobi (Editions Luis Casinada)

 Plus le TITRE et le FRONTISPICE en deux couleurs
Linogravure d'Hervé Di Rosa, frontispice de Menteur! de Joël Jacobi (Editions Luis Casinada)
Coffret ouvert + une des linos gravés

J'ai connu Hervé Di Rosa vers 1978 ou 79. Nous ne nous sommes jamais perdus. L'homme est un seigneur, sa gentillesse, sa confiance envers les gens, son énorme érudition, sa clarté conceptuelle forcent le respect et l'amitié. Le peintre, le sculpteur a une force de création qui prend tous les risques.
Il se trouve, je ne sais plus trop comment, que Hervé Di Rosa et Joël Jacobi cousinaient quelque part.
Cette parenté a été un des alibis de leur collaboration.
Dos et 4e de couverture
.

Justification de tirage
        
 Immédiatement, Hervé proposa la technique de la linogravure, sur laquelle la gouache rouge apporterait son éclat chromatique. La signature et la date étaient d'emblée conçues comme un lettrage intégré à la création.
Pour le frontispice, les premiers essais ont été tentés, comme pour les illustrations intérieures, à l'encre noire. Mais un essai à l'acrylique rouge pour l'immense bouche du menteur a convaincu tout le monde, d'autant que ce frontispice ne serait pas signé. Le titre restait, lui, en noir.


 J'étais, et je reste, terriblement ignorant et malhabile pour le tirage des linogravures.  Hervé avait dessiné et gravé le plaques de linoléum. Mon rôle consistait à les tirer. En fait, d'organiser des réunions de tirages de gravures. Nous nous retrouvions, une petite équipe, Jacobi, Iacoponelli, barral confondus...
Tous ignorants, nous nous lancions dans des expérimentations bizarres et saugrenues. Fallait-il humidifier le papier? l'expérience nous disait oui. Le linge humide fut vite dépassé par le brumisateur d'eau minérale, mais le final fut une apothéose. Au centre de la table en noyer, un réchaud à gaz supportait une cocote minute crachant sa vapeur comme une locomotive : ce livre a été fait dans une atmosphère tropicale humide, très humide... On s'est bien amusés.


  
















Le livre est répertorié dans le catalogue des "multiples" d'Hervé Di Rosa publié en 1996 par l'Artothèque du Limousin sous le titre : "Hervé Di Rosa, livres, estampes et voyages. Editions 1981-1996".
  






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